Il était une fois...
... des poneys.
Six poneys, plus exactement. Enfin, ponettes, pour être tout à fait précis.
Dans l'ordre, nous avons donc :
- Twilight Sparkle, la licorne violette. Spécialiste en magie, c'est l'intello du groupe.
- Applejack, la ponette orange à chapeau. Dotée d'un fort accent que je qualifie sans aucun scrupule de "rural", il s'agit de l'élément... euh, rural.
- Rainbow Dash, la pégase bleue avec une crinière et une queue arc-en-ciel. Garçon manqué, elle préfère régler ses problèmes par la force que de manière pacifique. Et elle vole vite, aussi.
- Rarity, la licorne blanche à la crinière violette passionnée de mode. Pour le côté glamour.
- Fluttershy, la pégase jaune. Timide avec une nette tendance à avoir peur de son ombre.
- et enfin, Pinkie Pie, la ponette rose que je décrirais avec le terme "wtf?"
A présent, afin de vous présenter le plot, je vais me contenter de citer wikipédia :
L’héroïne de la série est une licorne violette nommée Twilight Sparkle, qui est l’élève de la princesse Celestia, la souveraine d'Equestria. Étudiante extrêmement sérieuse, elle ne prend pas le temps de se lier d'amitié avec ses camarades. Par hasard, elle découvre qu'une terrible prédiction menace d'enfermer Equestria dans une nuit éternelle mais lorsqu'elle en avertit la princesse, celle-ci l'envoie dans le village de Ponyville avec pour mission de se faire des amies et de vérifier la préparation de la fête du Soleil d'été prévue pour le lendemain. À contrecœur, la jeune licorne s'exécute et fait la connaissance des autres personnages principaux : Applejack, Rainbow Dash, Rarity, Fluttershy et Pinkie Pie. Cependant Twilight Sparkle avait vu juste : la prophétie semble sur le point de se réaliser et ce n'est qu'accompagnée de ses nouvelles amies qu'elle pourra sauver le royaume.
Voilà. Maintenant que c'est fait et que vous êtes en train de vous dire "omg, comment se fait-il que le public majoritaire de cette série soit composé de jeunes de sexe masculin âgés de 15 à 25 ans ?", je vais passer aux points qui font de cette série une série qui se démarque.
Rassurez-vous, ce n'est pas pour le scénario. A vrai dire même, on s'en fout.
Alors oui, je pourrais vous parler de la qualité de l'animation, du dynamisme, des histoires qui, si elles restent très convenues (l'amitié c'est magique, tout ça...), sont malgré tout traitées de façon intelligente.
Je pourrais vous aussi parler des méga-délires dans certains épisodes.
Mais non. Je vais plutôt détailler le point qui m'a définitivement fait accrocher à cette série : ses références à des séries/films/autres choses, qui sont d'un niveau supérieur à celui d'une petite fille de huit ans. En fait, elle sont davantage du niveau d'un public masculin âgé de 15 à 25 ans.
Enfin voilà. J'ai commencé cette série, parce qu'on m'avait dit qu'à la fin du deuxième épisode, il y avait une référence au final de l'épisode IV de Star Wars. Soit, mais pas forcément flagrant. [edit : oups, petite correction. Il s'agit bien du deuxième épisode, mais de la saison 2]
J'ai également raté l'allusion au Seigneur des Anneaux. Paraît que la bande son est une variation de la BO de LOTR, mais je n'ai rien remarqué. [ça c'est bien dans la saison 1, en revanche]
Par la suite, je suis tombée sur tout un épisode qui déclinait "Star Trek TOS : Tribulations" (ou les Gremlins, c'est selon), puis il y a eu l'épisode "Call of the Cutie" (rien à voir avec Call of Duty cependant), puis ce fut l'engrenage.
J'ai alors regardé les épisodes suivants en essayant de trouver toutes les références qu'il pouvait bien y avoir dédans, et le moins qu'on puisse dire, c'est qu'il y en a beaucoup. Et aussi que j'en ai raté (je ne connais pas "The Big Lebowski", par exemple).
Et donc, tout ceci est particulièrement fun.
Franchement, qui s'attendrait à entendre la BO de Batman dans une série sur les poneys ? Ou de voir débarquer un poney du futur, dans une position qui ressemble furieusement à celle qu'adoptent les protagonistes de Terminator pour voyager ?
Ou de voir six poneys (ponettes) pastels se battre contre des trucs qui peuvent faire penser à l'agent Smith, surtout lorsqu'on tombe sur le plan final du combat qui... enfin, c'est Matrix, quoi.
Pour conclure, je n'aurais qu'un seul mot. Ou plutôt deux.
Have fun.
Références :
http://lesposteurs.wordpress.com/2012/01/04/la-chronique-facile-du-mercredi-mon-petit-poney-et-les-geeks/
http://cuddlebuggery.com/2012/05/5-ways-my-little-pony-friendship-is-magic-can-make-you-a-better-storyteller/