Petite fic traduite, elle ne m’appartient pas ! Si vous le pouvez, lisez en VO !
Titre : Plus que quelques jours
Auteur : goldentarlos
Lien de l’originale : https://archiveofourown.org/works/49577473/chapters/125127592#workskin
Traductrice : Sophie (angel_15)
Résumé : One sentence prompts. "Plus que quelques jours"
Personnages : Carlos Reyes/TK Strand
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"Plus que quelques jours." TK s'enfonce plus profondément dans le lit alors qu'il soupire. Il s'était retourné et n'avait pas réussi à s'endormir, la première nuit sur seize sans son mari. C'était comme si Carlos pouvait sentir son agitation où qu'il était et TK avait répondu en quelques secondes lorsque l'écran de son téléphone s'est allumé avec le contact de Carlos.
Carlos rit de son triste soupir, le son répandant de la chaleur dans tout le corps froid de TK, le plus chaud des deux n'étant pas là pour l'enlacer. "Je sais, bébé."
"Tu me manques." Comment avait-t-il survécu des mois sans lui, TK n’en a aucune idée. Maintenant, il a l’impression qu’il lui manque la moitié de lui-même. "Beaucoup."
"Tu me manques aussi." Il fait une pause, prenant une inspiration tremblante avant de continuer. "Plus que tu ne le pense."
"Est-ce que tout va bien ? Est-ce qu’ils te traitent bien ? Où que tu sois." Carlos ne pouvait lui donner aucun détail sur la mission d’infiltration qui lui avait été confiée. Tout ce que TK sait c’est qu’il sera absent pendant seize jours, peut-être même plus longtemps, et que ses contacts avec lui seront très limités.
"Ne t'inquiète pas pour moi." Impossible. "Comment tu vas?"
"Ne t'inquiète pas pour moi." Répète-t-il en souriant, imaginant le roulement des yeux de Carlos. "Je vais bien", dit-il finalement.
"Est-ce que tu manges?" Bien sûr, ça inquiéterait Carlos, connaissant la tendance de TK à sauter des repas lorsqu'il se sent déprimé. "N'oublie pas qu'il te reste… »
"De la soupe de tortilla dans le réfrigérateur", termine-t-il pour lui, à son tour de lever les yeux au ciel vers son mari extrêmement attentionné. Ugh, comment a-t-il eu autant de chance ? "Je sais, bébé."
"Je parie que tu n'y as même pas touché."
"Comment pourrais-je ? Ta mère est venue avec des enchiladas pour le déjeuner."
"Ah oui?" TK rit de son horrible tentative à paraître ignorant. "C'était gentil de sa part."
"Carlos", soupire-t-il. "Tu n’étais pas obligé de l’envoyer jusqu’ici juste pour me surveiller. J'allais la voir demain."
Une pause, puis... "Elle a insisté." TK fredonne en plaçant le téléphone sur l'oreiller de Carlos. "En plus, je pensais que vous pourriez tous les deux profiter de la compagnie."
Il n’avait pas tort. Andrea avait l'air d'avoir besoin de la compagnie tout autant, sinon plus, que TK. Lui et Carlos vont déjeuner et dîner avec elle autant que leurs quarts de travail le leur permettent, mais TK ne peut pas imaginer à quel point elle doit encore se sentir seule. Elle n'en parle pas, mais il peut le voir dans ses yeux, l'entendre dans sa voix chaque fois que Gabriel est nommé lors de conversations, des années de souvenirs et des histoires à partager. Le prix à payer pour partager ces histoires, le sentiment de douleur de savoir qu’elle ne pourra pas en créer davantage avec lui.
TK n’aura pas son autre moitié pendant seize jours, peut-être (on l’espère pas) plus longtemps.
Andrea a perdu la sienne pour toujours.
"Merci."
"Tu n’as pas à me remercier. Je veux juste m’assurer que les deux personnes les plus importantes dans ma vie vont bien."
"Nous le sommes." Il enfouit son nez plus profondément dans l'oreiller de Carlos et prit une profonde inspiration. "Tant que tu vas bien."
"Je le suis. Vous n’avez pas à vous inquiéter tous les deux pour moi.
"Plus facile à dire qu'à faire."
"Je sais." TK se bat pour garder les yeux ouverts, voulant rester sur la ligne le plus longtemps possible. À première vue, Carlos aussi. "Comment étaient les enchiladas ? "
"Ils étaient délicieux." Duh. Il n’y a rien qu’Andrea prépare qui ne soit pas délicieux.
"L'étaient-ils?"
"Ouais. Elle m'a aussi donné la recette."
Un son de surprise se fait entendre à l'autre bout du récepteur. "Elle ne donne la recette à personne. Tu es vraiment son gendre préféré."
"Duh." Il dit celui là à voix haute, il s'en rend compte. Il sourit d'un air endormi au son du rire de Carlos. "J'ai fait ça." pense-t-il fièrement.
"Elle a bon goût."
"Mhm."
"Les maris de Luisa et Ana n’ont aucune chance."
"N'est-ce pas?"
Carlos rit et TK sait que s'il était là en ce moment, il lui déposerait un gros baiser sur le front. "Je t'aime."
"Je t'aime aussi", marmonne-t-il. "Lou-Two s'ennuie de toi."
"Oh, c'est vrai?"
"Bien sûr. Pas plus que moi, cependant."
"Je serai à la maison avant que tu le saches." Pas assez tôt. Il fronça les sourcils en fixant l'endroit où Carlos devrait être allongé en ce moment, juste à côté de lui. "Dors un peu, bébé."
"Je vais essayer."
"Plus que quelques jours."
"Plus que quelques jours."
Il s'endort avec le téléphone à côté de sa tête, l'appareil et lui partageant l'oreiller de Carlos, laissant à Carlos le soin de mettre fin à l'appel de son côté.
Le matin, quand il se réveille, il est surpris d’entendre ses doux ronflements venant de l’autre bout du combiné, alors qu’il n’a jamais mis fin à l’appel.
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Not enough for me? You are everything. - Jim Halpert
You were the first person I could see as a… person. There was just something about you. - Oliver Queen