Petite fic traduite, elle ne m’appartient pas ! Si vous le pouvez, lisez en VO !
Titre : Tu n'as pas à faire semblant… pas avec moi
Auteur : goldentarlos
Lien de l’originale : https://archiveofourown.org/works/49577473/chapters/125127592#workskin
Traductrice : Sophie (angel_15)
Résumé : One sentence prompts. " Tu n'as pas à faire semblant… pas avec moi "
Catégorie : Souffrance/Réconfort/Amour
Personnages : Carlos Reyes/TK Strand
Notes de la traductrice: Le père de Carlos (qui était un policier/ranger) s'est fait assassiner quelques jours avant le mariage de Tk & Carlos.
---
"Tu n'as pas à faire semblant… pas avec moi " TK pose doucement une main sur son épaule, penchant légèrement la tête pour essayer de croiser son regard. Le sourire bancal glisse de ses lèvres, détournant la tête des grands yeux inquiets de TK. Il est épuisé, les épaules tremblantes sous le poids de tout cela.
Il cligne frénétiquement des larmes qui coulent de ses yeux, le masque qu'il a si soigneusement mis pour le bien de son mari, pour le bien de ce qui devrait être le jour le plus heureux de leur vie, s'effrite à mesure que TK le regarde, sachant que c'est normal de le faire maintenant qu'ils sont seuls, cachés dans la sécurité de leur maison.
TK pose son menton sur son épaule, sans jamais quitter Carlos des yeux. Le baiser posé sur la peau nue de son épaule est doux, l'homme le laissant là toujours aussi patient, attendant les bras grands ouverts le moment où Carlos tombera.
Alors il se permet de le faire.
"Je n'arrive pas à croire qu'il soit parti." C’est dit doucement, comme si le dire plus fort le rendait plus réel. "Je ne peux pas -" Le bruit qui s'échappe de sa gorge le surprend, la poitrine douloureusement serrée alors qu'il regarde vers TK avec les larmes aux yeux. "Je..."
Il ne sait pas comment parler de ce chagrin si englobant. Tout ce qu’il sait, c’est qu’il a l’impression qu’il n’y échappera jamais. Est-ce que ça devient plus facile ? Oubliera-t-il un jour le son des cris de sa mère ? Sera-t-il un jour capable de fermer les yeux et de ne pas voir la flaque de sang de son père dans l’entrée ? La tache va-t-elle un jour disparaître ?
Tout ce qu'il sait, c'est qu'aujourd'hui, en regardant à ses côtés, il s'attendait à y voir son père, lui tendant la bague, vivant ce moment avec lui.
Dans un meilleur monde, il l’aurait été.
Il y a tellement de choses qui lui traversent l’esprit, tellement de choses qu’il ressent, et pourtant il ne sait pas comment en parler.
Bien sûr, il n’en a pas besoin. TK le regarde et le voit tout entier et comprend les mots qu'il ne sait pas encore communiquer.
"Nous n'avons pas besoin d'en parler pour le moment." Il enroule ses bras autour de Carlos, le serrant fort, comme s'il pouvait lui expulser toute sa tristesse et Carlos, comme un enfant, souhaiterait qu'il puisse le faire. "Nous pouvons simplement rester assis ici...aussi longtemps que tu en as besoin."
Il se détend dans ses bras, se laissant tenir. TK le tient fermement, déposant des baisers partout où ses lèvres peuvent atteindre et marmonnant des mots réconfortants entre les deux.
Ils devraient profiter de leur lune de miel, pas rester enfermés dans le loft. «Nous devrions…»
"Nous sommes exactement là où nous devrions être", l'interrompt gentiment TK.
"Je t'aime." Il presse les mots au le derrière de la main de TK, "Je ne sais pas ce que je ferais…" Il ne peut même pas prononcer les mots dans l'existance, se perdant dans sa gorge alors qu'il serre fermement ses lèvres l'une contre l'autre.
"Je suis ici." Un autre baiser est pressé contre sa joue, les lèvres attrapant la larme qui coulait lentement sur son visage.
"Je ne vais nulle part."
_________________
Not enough for me? You are everything. - Jim Halpert
You were the first person I could see as a… person. There was just something about you. - Oliver Queen