[Manga/anime]Saiyuki

Auteur : Kazuya Minekura
Type : Shonen
Genre : aventure, fantasy
Editeur japonais : Tokyopop
Editeur français : Panini Comic
Nombre de volumes parus au Japon :
-Gensomaden Saiyuki : 9 volumes
-Saiyuki Reload : 10 volumes (Suite de Gensomadent, le titre a changé car l'auteur s'étant embrouillée avec son éditeur, pour des raisons de droits, elle a rebaptisé son manga Reload)
-Saiyuki Gaiden : 4 volumes (Préquel de Saiyuki, 500 ans auparavant)
-Saiyuki Ibun : 1 chapitre prépublié (parution mensuelle) (Raconte l'histoire du "père" de l'un des persos, sans doute le dernier manga de l'Arc Saiyuki)
Nombre de volumes parus en France :
-Gensomaden Saiyuki : 9 volumes
-Saiyuki Reload : 7 volumes

Nombre d'épisodes :

A venir

Résumé général de la série

Citation :

Dans ce manga, on suit 4 personnages récurrents de la légende asiatique du "Roi des Singes" : Son Gokû (Aberration née d'un rocher), Cho Hakkai (un humain transformé en yokai (démon en japonais, mal traduit en français par monstre)), Sha Gojyo (un métis né de l'alliance d'un yokai et d'une humaine) et Genjyô Sanzô (Sanzô est le nom donné aux prêtres qui veillent sur les sûtras).

L'histoire commence au Togenkyo (paradis terrestre) où humains et yokais avaient appris à coexister en paix. Mais un jour, des ondes négatives envahirent le monde, transformant les yokais en êtres violents et sanguinaires. Ils se mirent à attaquer et à dévorer les humains. Ces ondes négatives étaient causées par l'utilisation d' alchimie et de magie noire. Cette magie taboue était utilisée pour ressusciter Gyûmao, le démon taureau. Pour empêcher cette résurrection, la déesse Kanzeon, envoya quatre hommes vers le Tenjiku (l'Inde) (Son Gokû, Cho Hakkai, Sha Gojyo et Genjô Sanzô ).

Images

Spoiler:

Note : tout Dragon Ball, Saiyuki est largement inspiré d'un conte classique chinois "Le Voyage en Occident", on pourrait même le qualifier de "remix à la sauce Minekura".


Mon avis :

Mon tout 1er manga culte! M'y étant remise depuis peu et ayant eu l'occase de lire les derniers chapitres scantradés de Reload, j'ai toujours le même plaisir de retrouver les quatre (très beaux) héros de la série. Entre Sanzô, un moine bouddhiste très loin de l'image traditionnelle qu'on s'en fait, qui fume, boit et passe son temps à flinguer tout ce qu'il bouge, un Gokû parfois vraiment débile (à côté Sangoku de DB paraît intelligent!!!) avec juste un estomac à la place du cerveau, un kappa (démon mi homme mi grenouille) pervers qui drague tout ce qui bouge et un beau mec ramolli, on a une fine équipe de rebuts et de sacrés moments de fou rire accompagné de moments intenses de douleurs, de souffrance voire de violence, le tout n'éclipsant pas une intrigue qui, certes, mets quelques temps à se mettre en place mais au final, qui nous donne une vision tragique d'une destinée peu enviable. Le chara design vraiment très spécial de Minekura tranche avec le style qu'on peut retrouver dans d'autres mangas mais au final, le rend unique. Enfin, je dois avouer que ce manga regorge de répliques, de réflexions marquantes.

Hum, pas sûre d'avoir tout compris au résumé (je commence à avoir l'habitude avec les mangas. Pourquoi c'est toujours aussi tordu? )

Ben... la réponse se trouve du fait que, en France, on a beaucoup plus de productions américains qui conservent une vision manichéenne du monde (nous les gentils pis... les autres bouhhh gros méchants), ce qui n'est pas le cas au Japon et en général dans la culture asiatique (influence bouddhiste et shintoïste) qui n'ont pas une vision noire ou blanche des choses et des gens. (Même si cela commence un peu à changer...). Du coup, en France (et dans le monde occidental) on garde cette vision des choses, il y a très peu de nuance entre les gentils et les méchants.

Même si j'aime beaucoup de séries TV américaines, j'ai beaucoup moins de mal avec la psychologie des personnages de mangas, on peut plus facilement s'identifier aux héros moins simplistes.